mercredi 6 juillet 2011

Contre la littérature enfantine

Triste dimanche, lors d'un vide grenier, j'ai perdu tout espoir; nous marchions sur des grumeaux de goudron. Assourdi par la chaleur, ce ne fut rien en comparaison de ce livre qui retint l'attention de ma fille: Pimprenelle et le poireau farceur.
Quel affront! elle le dévora en deux jours.
Mais l'affront serait magnifié si un jour elle me dédicaçait son livre:
"A mon père, vieil homme sénile et aigri qui n'a jamais rien compris à la poésie du poireau farceur." 

1 commentaire:

  1. Ah ! Fabuleux !
    (mais il faudrait écrire ce message d'amitié sous chacune de vos communications)
    Amitiés et bravo !

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