jeudi 2 août 2012

Pessoa ne le dira à personne

Biblioteca do Palàcio Nacional da Ajuda Lisboa III, Lisbon, Portugal

On a beau retrouver ses auteurs et traduire les titres, il n’en demeure pas moins que l’on se sent étranger dans une bibliothèque en Estremadura. Les auteurs français sont devenus « étrangers » ; en rejoignant cette catégorie, ont- ils perdu leur singularité? 
Verlaine sonne Sageza, Proust l’Em busca do tempo perdido et le Marquês De Sade Os Infortunios da virtude. Et s’ils sont parvenus à rejoindre des auteurs grecs, américains et arabes, d’autres n’ont pas supporté cette migration forcée. Exit.
Lors de ce voyage dans une bibliothèque en Estremadura, je pensais donc à tous ces exilés de la littérature et me demandais finalement: comment dit- on Livre de l’intranquillité en portugais?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire